le Président de la République Paul BIYA (en costume) et Cavayé Yeguié Djibril Président de l'Assemblée nationale
Le fait historique et le fait médiatique peuvent être diamétralement opposés. Les historiens du présent relatent les faits, les mettent en scène et en font des histoires qui ne sont pas forcément retenues par l’Histoire. Le recul sacralisé chez les historiens est parfois malmené par la tyrannie de l’instantanéité. Par conséquent, « Le Parlement Camerounais » n’a pas la prétention d’avoir mis en exergue les faits inattaquables, encore moins été exhaustif dans le choix des faits marquants. Il S’agit à la réalité, des repères sur une législature qui semble avoir battu tous les records. A cela, il faut ajouter le contexte sécuritaire avec le reflet de l’instabilité en République Centrafricaine sur la Région de l’Est, les exactions de la secte terroriste Boka haram à l’Extrême- nord et la crise sociopolitique dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette crise a permis de mettre davantage en exergue le patriotisme des députés de la 9e législature. La résilience des parlementaires issus de ces régions instables mérite d’être saluée à juste titre. Certains ont en effet vu leurs résidences incendiées et d’autres ont été contraints à un exil intérieur par les sécessionnistes. En somme, une législature qui nous aura fait passer par tous les états émotionnels.
ISSA ABBA